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  • : Les cahiers des diables bleus
  • : Les Cahiers des Diables bleus sont un espace de rêverie, d'écriture et d'imaginaire qui vous est offert à toutes et à tous depuis votre demeure douce si vous avez envie de nous en ouvrir la porte.
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Saïd et Diana

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Texte Libre

Texte Libre

Image de Dominique par Louis

  Ecrits et dessinés à partir de nos banlieues insoumises toujours en devenir

      Les Cahiers des Diables bleus sont un espace de rêverie d'écriture et d'imaginaire qui vous est offert à toutes et à tous depuis votre demeure douce si vous avez envie de nous en ouvrir la porte.

      Bienvenue à vos p'tits messages tendre ou fous à vos quelques mots grognons du matin écrits vite fait sur le dos d'un ticket de métro à vos histoires tracées sur la vitre buée d'un bistrot, à vos murmures endormis au creux de vos draps complices des poussières de soleil passant par la fenêtre entrouverte...

      Bienvenue à vos fleurs des chantiers coquelicots et myosotis à vos bonds joyeux d'écureuils marquant d'une légère empreinte rousse nos chemins à toutes et à tous. Bienvenue à vos poèmes à vos dessins à vos photos à vos signes familiers que vous confierez à l'aventure très artisanale et marginale des Cahiers diablotins.

      Alors écrivez-nous, écrivez-moi, écrivez-moi, suivez-nous sur le chemin des diables et vous en saurez plus...

 

                                          d.le-boucher@sfr.fr


Notre blog est en lien avec celui
de notiloufoublog 2re illustrateur préféré que vous connaissez et on vous invite à faire un détour pour zyeuter ses images vous en prendrez plein les mirettes ! Alors ne loupez pas cette occase d'être émerveillés c'est pas si courant...

Les aquarelles du blog d'Iloufou l'artiste sans art  sont à déguster à son adresse                   www.iloufou.com  

28 octobre 2005 5 28 /10 /octobre /2005 00:00
Masque blanc
Mercredi, 14 septembre 2005
 
      A partir de demain les Diables bleus seront en expédition océane pour quelques jours à bord des grands navires corsaires qui les emporteront au large de nos jours quotidiens dans la Cité. Ils vous rapporteront des histoires merveilleuses et un gros sac de galets ronds et doux roses-gris comme nos rêves rassemblés au bord des grèves où les petites vagues vertes viennent les caresser.
      Si vous avez envie de nous faire un signe amical et poétique, on sera très heureux de le découvrir dès notre retour… Parlez-nous de vous…
Blanc blanc blanc c’est un masque blanc
Par on ne sait qui posé sur un banc
Qui donc l’a perdu ivre ou bien comment
Oublie-t-on son visage simplement
 
De craie de cire ou de plumes sauvages
Un homme seul peut offrir ce présage
Aux ciels aux fleuves à nous aux nuages
D’un long traîneau d’oiseaux sur son visage
 
Fou il joue au bord du fleuve qui passe
La pantomime et quelqu’un efface
De poudrerie ses traits Oh ! âme lasse
Blanc visage sous givre neige glace
 
Ne pourrait-on lui prêter des couleurs
Brûlants vulgaires au fond de nos cœurs
Braises lilas et céladons en fleurs
Blanc c’est un masque ignorant la rancœur
 
Et blanche l’argile aux mains qu’on étale
Sur le sang des rues le truand détale
Derrière le masque on trahit sans mal
L’ami qui était tombé des étoiles
 
Mime animé comme l’aube légère
D’un frisson blanc déjà son corps se terre
Sur le trottoir mendiants aux mains de verre
Sur leur visage bruit s’exaspère
 
Blanc blanc blanc c’est un masque blanc
Par on ne sait qui donné aux vivants
Pour que rien ne reste de leur serment
De vivre comme de joyeux amants
 
Solitude n’est souvent qu’illusion
De grande demeure humble dérision
Oh ! ne plus montrer de tant de passion
Un visage las taggé de questions
 
Blanc quand ils te volent jusqu’à ton nom
Que tu ne sais plus gardien d’horizon
Pour qui sont les mots et quelle oraison
Que tes lèvres en oublient leur chanson
 
Blanc Quoi de plus beau qu’un visage là
Pas de tragédie juste un cri sans voix
Un rire de fou que la poudre noie
Et cette douleur que nul ne saura
 
Blanc masque la lune au muet cortège
Blanc d’astres lointains blancs brasiers de neige
Colère des dieux qui se désagrège
Ecrits de craie silencieux manèges
 
Blanc le mime qui trouve sur un banc
Le visage offert de quelque passant
Lui prête son âme et surtout son sang
Oh ! son cœur son cœur le reconnaissant.
 
A bientôt…
 
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